Les différents
items
de
cette compétence répertoriés
dans le référentiel (2) sont les
suivants :
- "Participer
à la construction des parcours des élèves sur les plans
pédagogique et éducatif".
- "Contribuer
à la maîtrise par les élèves du socle commun de connaissances, de
compétences et de culture".
- "Participer
aux travaux de différents conseils (conseil des maîtres, conseil de
cycle, conseil de classe, conseil pédagogique...), en contribuant
notamment à la réflexion sur la coordination des enseignements et
des actions éducatives. »
- "Participer
à la conception et à l’animation, au sein d’une équipe
pluri-professionnelle, des séquences pédagogiques et éducatives
permettant aux élèves de construire leur projet de formation et
leur orientation".
De
manière générale, chacun de ces critères vise à évaluer des
activités périphériques à l’enseignement disciplinaire que le
projet ministériel entend rendre légitimes dans les écoles et
établissements.
Ils
s’inscrivent dans le cadre du "parcours individuel de
l’élèves" promu par la "refondation" et de la mise
en place effective du socle commun (enseignement et évaluation par
compétences) à tous les niveaux de l’enseignement. Alors que ces
mesures qui ciblent le cadre national de l’école rencontrent la
résistance des personnels, le ministère tente avec cette nouvelle
évaluation d’imposer des pratiques.
Enfin,
il serait donc possible d’évaluer les enseignants sur leur
participation aux différents conseils (école-collège, conseils de
cycles, conseil pédagogique…), dont la fonction est de soumettre
les personnels au cadre local (en particulier en ce qui concerne les
programmes, les progressions et l’évaluation) et de restreindre
leur liberté pédagogique.
Comment
sera-t-il
possible de freiner et de contrecarrer la logique de ces instances
dans
un tel système
qui individualise et met en concurrences les personnels ?
Sources :