Parmi les nombreux
items
listés
dans
le référentiel de 2013, on trouve :
- "Prendre
part à l’élaboration du projet d’école ou d’établissement
et à sa mise en œuvre".
-
"Prendre en compte les caractéristiques de l’école ou de
l’établissement, ses publics, son environnement socio-économique
et culturel, et identifier le rôle de tous les acteurs".
- "Analyser
avec les parents les progrès et le parcours de leur enfant en vue
d’identifier ses capacités, de repérer ses difficultés et
coopérer avec eux pour aider celui-ci dans l’élaboration et la
conduite de son projet personnel, voire de son projet professionnel".
-
"Coopérer, sur la base du projet d’école ou d’établissement,
le cas échéant en prenant en compte le projet éducatif
territorial, avec les autres services de l’Etat, les collectivités
territoriales, l’association sportive de l’établissement, les
associations complémentaires de l’école, les structures
culturelles et les acteurs socio-économiques, en identifiant le rôle
et l’action de chacun de ces partenaires".
-
"Coopérer avec les équipes pédagogiques et éducatives
d’autres écoles ou établissements, notamment dans le cadre d’un
environnement numérique de travail et en vue de favoriser la
relation entre les cycles et entre les degrés d’enseignement".
Tout
est fait ici pour rattacher et soumettre les enseignants à
l'autonomie des établissements et aux pouvoirs locaux.
Les
enseignants seraient donc évalués sur leur participation aux
projets locaux et à leur investissement dans les projets d’école
et d’établissement.
Ces
items sont en relation avec l'extension
du caractère propre des établissements lié à la "refondation"
de l'école au détriment du caractère national de l'enseignement.
On
trouve la liaison entre les cycles et les degrés (notamment dans la
perspective de l’école du socle mais aussi du Bac-3/bac
+3) parmi les critères d’évaluation.
La
référence est également faite au projet éducatif territorial,
pièce maitresse de la réforme des rythmes scolaires combattue par
les professeurs des écoles, instrument de remise en cause du cadre
national.
Enfin,
la mesure du degré de coopération des personnels avec les parents
et les "partenaires" de l’école (collectivités locales,
associations, entreprises…) est
un instrument de
pressions sur les enseignants dans leur pratique quotidienne et donc
de sérieuses menaces sur leur indépendance professionnelle.
Contre
les garanties nationales qui permettaient encore de se soustraire
autant que possible des influences locales, ce projet aurait
également des conséquences sur la qualité de l’enseignement
délivré aux élèves et ne pourrait se traduire que par
l’accroissement des inégalités.